Histogramme

 

Le bureau de PhotoShop peut se résumer (pour les éléments qui nous intéressent ici) à :

1-       une barre de menus

2-       une palette d’outils

3-       l’histogramme

4-       la palette des calques

5-       l’image

La palette des calques et l’histogramme sont disponibles via le menu Fenêtre.

L’histogramme montre une courbe dont l’abscisse correspond à l’intensité lumineuse (du sombre (basses lumières) à gauche vers le très lumineux (hautes lumières) à droite) tandis que l’ordonnée indique le nombre de pixels qui ont cette intensité lumineuse.
Ainsi, un « pic » sur l’histogramme montre simplement qu’un grand nombre de points ont la même intensité lumineuse, tandis qu’une « vallée » indique que peu (voire pas du tout) de points ont l’intensité lumineuse correspondante.

CameraRAW sépare artificiellement l’histogramme en 4 zones :

A : les tons foncés

B : les teintes sombre

C : les teintes claires

D : les tons clairs.

Cette dénomination a l’avantage de nommer les diverses intensités lumineuses et nous nous en servirons.

 Un « bon » histogramme est non nul depuis les basses lumières jusqu’aux hautes lumières. Bien entendu, si l’on souhaite un effet particulier, l’histogramme peut avoir une forme très différente ! Un bon réflexe consiste à vérifier systématiquement l’histogramme sur l’appareil photo juste après une prise de vue : on peut ainsi prendre une nouvelle photo en cas d’erreur.

Une photo sous-exposée possèdera beaucoup de points dans les basses lumières, l’histogramme sera donc « ramassé » vers la gauche. Il y aura beaucoup de points dans les tons foncés et les teintes sombres, il se peut même qu’il n’y ait pas du tout de points dans les tons clairs.

L’histogramme d’une photo surexposée sera ramassé vers la droite. Il y aura beaucoup de points dans les tons clairs et les teintes claires, il se peut même qu’il n’y ait pas de points dans les tons foncés.

Une photo peut aussi avoir de nombreux points de luminosité maximale. On dit alors que les zones correspondantes de la photo sont « cramées » (ou brûlées), on repère une telle photo par le « pic » qu’elle montre totalement à droite de l’histogramme.

De même, une image qui possède de nombreux points totalement noirs est dite « bouchée », on voit alors un « pic » à gauche de l’histogramme.

Dans les deux cas (photo bouchée ou cramée) il n’y aura plus du tout de détails dans une ou plusieurs zones de l’image. Ceci est à éviter dans le cas général.

 

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